Aujourd'hui, voici une énigme de plus de trente ans qui m'a été transmise par Hervé Springael, ex vice-président des ADH, sur les conseils de Jean-Pierre VerheylewegenL'article et le dessin repris ci-dessous,  vous explique ce dont il s'agit.

 

Question, à propos d’un lièvre…

 

Le docteur Bertrand Portevin, bien connu des AMIS DE HERGÉ, m’a signalé, il y a déjà un certain temps, un article fort détaillé de Marie-Madeleine Briot-Courtoisier intitulé : LE LIÈVRE DE PÂQUES.

L’auteure détaille la tradition, en Allemagne et en Alsace, du lièvre de Pâques qui offre des œufs aux enfants. L’animal aurait même la capacité de les pondre.

De la lecture de l’article, il est évident que l’origine du dessin, daté de mars 1918, offert par le futur Hergé à sa « petite amie » Marie-Louise, est manifestement inspiré par cette tradition.

Ceci peut s’expliquer par le fait, qu’à l’époque, Etterbeek – où résidait la famille du futur Hergé – était un lieu  important de casernement des troupes occupantes (du côté du futur boulevard Jacques).

Sur le dessin on peut voir un lièvre, un œuf cassé et un volatile (que j’identifierais comme un coq).

 

 

Question : quelle illustration est à la source du dessin ? carte postale, livre… ?

 

L’article en question se trouve facilement sur le Net.

J’ai tenté, vainement, de trouver les coordonnées de l’intéressée, espérant lui montrer le dessin afin d’avoir son avis.

 

Quelqu’un aurait peut-être une piste, une suggestion ?

Hervé Springael

 

Merci d'aider Hervé si vous avez l'information en votre possession

 

Extraits du livre biographique: "Hergé lignes de vie", de Philippe Goddin (éditions moulinsart - 2007)

Page 53:

"En mars 1918, Marie-Louise Van Custem fait fondre la glace en demandant à Georges d'illustrer son cahier de poésies. Bien des années plus tard, elle pourra de glorifier de posséder un des plus anciens dessins connus d'Hergé : une composition à l'encre de Chine et à l'aquarelle, qu'il a dû recopier quelque part, et qui représente un coq qui invective un lapin, face à un œuf brisé. La dédicace, À ma petite amie Marie-Louise, Georges Remi, témoigne de leur proximité, qui ira croissant jusqu'à l'adolescence. ..."

 

Page 59:

"L'oncle Léon, qui voit son neveu dessiner sans relâche des "petits bonhommes", lui a également offert une série de cartes postales. Rapportées de la guerre, les siennes sont anglaises et proposent une série de portraits de militaires britanniques dans diverses attitudes, les unes prises sur le vif, les autres franchement humoristiques. Des dessins au crayon, rehaussés d'aquarelle. C'est l'un de ceux-ci que Georges a sélectionné pour le transposer à sa façon dans le cahier de poésies de Marie-Louise Van Custem. C'est la deuxième fois qu'elle demande une telle faveur à son ami "Geo". S'il signe toujours G. Remi, il dédicace le portrait du militaire non plus à sa "petite" amie mais à sa "chère amie" Marie-Louise. ..."

 

VOUS VOULEZ VOUS ABONNER À MON BLOG ?

Rien de plus facile. Cliquez sur ce lien ou ce bouton  et remplissez votre e-mail dans le formulaire. Vous serez ainsi informé de mes prochains nouveaux articles. A bientôt !

Retour à l'accueil